Dick Cheney, ancien vice-président des États-Unis, est décédé à l’âge de 84 ans après une longue lutte contre des problèmes cardiaques et pulmonaires, selon un communiqué de sa famille. Il est parti paisiblement, entouré de ses proches.
Cheney demeure l’une des figures politiques les plus marquantes de l’histoire récente des États-Unis, avec une carrière qui s’étend sur plus de quatre décennies, marquée par son rôle central dans la sécurité nationale et la politique étrangère du pays. Né le 30 janvier 1941 à Lincoln, dans le Nebraska, il a débuté sa carrière politique dans les années 1970 en travaillant à la Maison-Blanche sous l’administration du président Gerald Ford, où il a occupé le poste de chef de cabinet, avant d’être élu membre de la Chambre des représentants pour l’État du Wyoming pendant plus de dix ans.
Il s’est illustré à la fin des années 1980 en tant que secrétaire à la Défense sous le président George H.W. Bush, supervisant la première guerre du Golfe, pour atteindre le sommet de son influence politique en tant que vice-président de George W. Bush de 2001 à 2009. Il a joué un rôle central dans l’élaboration de la stratégie américaine après les attentats du 11 septembre, notamment dans le cadre de la “guerre contre le terrorisme”, comprenant les interventions en Afghanistan puis en Irak.
Réputé pour son calme et sa fermeté dans la prise de décisions, Cheney a été une figure controversée : ses partisans le voyaient comme un homme d’État déterminé protégeant les intérêts américains, tandis que ses détracteurs critiquaient son approche rigoureuse et les conflits internationaux coûteux dans lesquels il s’était impliqué. Malgré ses problèmes de santé, y compris une transplantation cardiaque en 2012, il est resté actif dans le débat politique à travers ses écrits et déclarations, témoignant de son engagement envers les intérêts nationaux jusqu’à la fin de sa vie.

